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Chantier un jour, chantier toujours

Week-end : Après une semaine passée entre l'école et le chantier, nous entamons la journée du samedi en nous rendant dans un champ de pastèques appartenant à des amis de Cosmo. Toutes les pastèques destinées à la grande consommation ont déjà été vendues et nous pouvons donc nous servir parmi celles qui restent et qui allaient être utilisées pour nourrir les animaux. Nous commençons  par une dégustation de pastèques sous un soleil de plomb et suivons ensuite Cosmo qui nous indique quelles pastèques prendre. Celui-ci nous fait d'ailleurs une démonstration d'ouverture de pastèques à mains nues. Impressionnés, certains garçons du groupe (Alban et Valentin) tentent de l'imiter en les ouvrant avec leurs têtes ce qui fait beaucoup rire les brésiliens autour de nous. Nous repartons ensuite avec 15 belles pastèques, très fiers de notre récolte.

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Un peu plus tard dans la journée, Cosmo nous emmène nous promener sur un sentier qui serpente entre les champs mais rapidement, nous apercevons que ce chemin est inondé et nous hésitons donc à faire demi-tour. Toutefois, après toute la route que nous avions faite, nous n'allions pas en rester là et décidons de poursuivre : certains préfèrent enlever leurs chaussures tandis que d'autres les gardent, de peur de marcher sur des choses douteuses qu'ils ne pourraient pas voir.

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Contrairement à ce que nous pensions au départ, le niveau de l'eau monte progressivement et nous nous enfonçons jusqu'aux genoux puis jusqu'au haut des cuisses dans une eau très trouble au sol vaseux. Nous finissons par remettre pied sur la terre ferme après avoir pénétré dans un champ de vaches et de chevaux. Le chemin que nous fait emprunter Cosmo est ponctué par diverses clôtures barbelées qui ne manquent pas d'accrocher quelques uns d'entre nous, mais nous poursuivons notre route et traversons un champ de maïs où il est impossible de voir à 2 mètres en raison de la hauteur des plants. Après avoir observé de jolis paysages et des animaux tels que des iguanes dissimulés dans les arbres, nous finissons par faire demi-tour et devons de nouveau emprunter la route inondée.

Nous terminons la journée par le Projet où les enfants nous font une démonstration de danse puis nous invitent à les rejoindre pour jouer avec eux. Certains d'entre nous savent maintenant danser le « foro » danse de couple brésilienne. Ce temps est vraiment un moment de partage que nous avons avec eux et nous en profitons pour apprendre à les connaître et découvrir de nouveaux jeux en portugais.

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Le dimanche est consacré au repos, entre réalisation d'une tarte au citron et divers jeux de cartes. Le soir, nous nous rendons comme chaque dimanche à la messe. Cette fois-ci, Alban le chef de projet commence par un discours en portugais salués par les fidèles. Chaque messe est rythmée par des chants interprétés par les évangélistes qui souhaitent s'exprimer, ce soir-là nous décidons également d'interpréter une chanson en français afin de participer à la bonne humeur ambiante. Applaudis par l'assistance, nous regagnons nos sièges et écoutons le prêche de Cosmo. L'une d'entre nous (Leïla) accompagne Cosmo au micro afin de traduire ses propos en français. Nous rentrons ensuite manger et nous nous couchons assez tôt, conscients qu'une longue journée de chantier nous attend le lendemain.

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Semaine : La semaine qui suit, nous devons tous nous rendre sur le chantier afin que tout ce qui avait été prévu  pour notre mission soit terminé en temps et en heure. Nos journées sont donc rythmées par des réveils à 6h du matin afin de commencer le chantier dès 7h. Nous profitons d'une pause de 2h entre 11h30 et 13h30 pour manger et nous reposer et reprenons aussitôt. Nous nous occupons principalement de faire le béton pour poser les briques et le mortier pour solidifier les murs, mais aussi de déplacer l'échafaudage qui cumule à 3 mètres de hauteur. Autant vous dire que faire passer les briques et les sauts remplis de ciment n'était pas une tâche aisée. Néanmoins le chantier progressant, nous nous rendons vite compte qu'il va falloir le rehausser d'au moins un bon mètre et demi. Nous finissons donc la semaine à 5 mètres de haut. Vendredi, d'autres briques nous sont livrées, 500 pour être exacte afin que nous finissions de monter les murs. Cette semaine se clôture tristement avec la perte de notre seau -que l'on croyait infaillible- qui nous aidait tant bien que mal à monter le mortier et le ciment tout en haut de l'échafaudage. C'est fatigués mais fiers que nous terminons cette troisième semaine de chantier toujours en compagnie de Tito, notre fidèle maçon.

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