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Une aventure humaine avant tout

ÉPISODE 3: Point sur l'avancement du projet

Point sur l'avancement du projet

 

Mardi 21 mai, 14:15. Nous arrivons à Ban Houey Oun, la première école dans laquelle nous allons travailler. Pour y accéder, il nous a fallu une demie heure de bus, nous n'imaginons donc pas le temps que doivent mettre les enfants pour s'y rendre... Ils nous regardent avec amusement quand nous tentons tant bien que mal de monter les sceaux de peinture jusqu'aux classes.

 

Notre groupe se divise en deux, la première partie est chargée de repeindre l'intérieur des trois salles de classe et la seconde d'apprendre aux enfants quelques notions d'anglais.

 

Tables et chaises retirées, murs quelque peu dépoussiérés, c'est armés de nos rouleaux et pinceaux que nous nous y mettons. Une couche puis deux de blanc pour éclaircir la pièce et un peu de bordeaux sur les jupes murales, portes et fenêtres pour conserver le style laotien. Les pièces sont désormais plus propres, et surtout plus agréables pour les écoliers.

Pendant ce temps, nous proposons aux élèves diverses activités pour leur apprendre les bases d’anglais. Ils sont âgés de 6 à 12 ans, nous devons donc adapter ce que nous leur proposons pour que les petits ne soient pas perdus et que les grands ne s'ennuient pas. Finalement nous sommes assez surpris car instinctivement les grands expliquent et aident leurs cadets s'ils n'ont pas compris.

 

Mercredi 22 mai, 16:45. La peinture terminée, il est l'heure pour nous de dire au revoir aux enfants. Avant de partir, nous décidons de leur donner les quelques doudous et cahiers que nous avons rapporté de France. Leurs sourires nous font chaud au cœur et nous sommes tous émus quand, pour nous remercier, ils entonnent tous ensemble le chant de l'école.

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Jeudi 23 mai, 08:30. Arrivée à Ban Nasaenkham, la deuxième école où nous interviendrons. Elle compte 5 établissements, dont un que nous devrons rénover et repeindre pour qu'il puisse être réutilisé. L'ambiance ici est différente, nous ne sommes plus dans une école des montagnes mais dans une sorte de complexe scolaire où plus de 200 élèves de 7 à 12 ans sont réunis en classes de niveaux.

Notre fin de semaine est rythmée par les cours d'anglais et activités que nous avons fait avec les enfants.

C'est seulement lundi matin, après que les parents d'élèves aient rénové la charpente et le toit du bâtiment, que nous avons pu commencer la peinture intérieure et extérieure des classes.

Pour nous partager un peu de leur culture, les jeunes filles de l'école, vêtues de leur plus beau costume, nous ont fait une démonstration de danse Mo (danse traditionnelle de l'ethnie  Hmong).

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Outre ces aventures scolaires, notre semaine à Oudomxay s'est passée de manière beaucoup plus adroite que la précédente. Nous nous sommes adaptés à la chaleur ambiante et nos corps semblent désormais supporter notre nouveau régime alimentaire (du riz et des nouilles, parfois des mangues ou des bananes). La préparation de nos repas respecte une efficacité minutieuse et la négociation des aliments au marché paraît moins hasardeuse. En quelques mots, nous devenons de jour en jour des laotiens avertis.

 

ÉPISODE 4: Plongés au cœur de la culture laotienne

 

Le Laos continue de nous surprendre au gré de nos découvertes. La visite au temple de Lattanamingmeuang Stupa a été l'occasion pour nous d'en apprendre davantage sur la religion majoritaire du pays (65% de la population) : le bouddhisme.

Les bonzes, vêtus de leur tenue traditionnelle orange, vivent en communauté dans des temples au cœur des villes;  ; s'il est interdit de les prendre en photo on peut néanmoins tout à fait aller discuter avec eux. Afin de devenir moines, ces hommes doivent se soumettre à près de 227 règles, ils font également vœux de chasteté et parfois même de silence. L'équivalent féminin du bonze existe également, bien qu'il soit moins répandu. Les femmes moines se nomment « bhikkhunis » et sont facilement reconnaissables à leur crâne rasé et leurs vêtements blancs.

Bien que les laotiens n'affichent aucun signe d'appartenance à un groupe religieux (la religion ici est quelque chose de privé ce qui explique en partie que bouddhistes, chrétiens et musulmans vivent en harmonie), les symboles sont nombreux dans la ville. On peut facilement trouver, au détour d'une rue, une statue de Bouddha (le maître à penser de la religion bouddhiste) ou de petits autels où les laotiens viennent déposer quotidiennement des offrandes et de l'encens.

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