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Bilan de mi-parcours

EPISODE 5: Avancée de notre mission

 

Jeudi 30 mai, 16h30. Après quatre jours passés à alterner entre cours d'anglais et peinture des murs, jupes murales, portes et fenêtres (que la surface d'une école peut paraître grande quand on y porte attention) nous saluons une dernière fois les enseignants de Ban Nasaenkham. Les adieux semblèrent rapides au vu des nombreux liens que nous avons développés avec les enfants. Mais d'autres écoles et rencontres nous attendent.

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Vendredi 31 mai, 12h. Notre fin de semaine fut marquée par la rencontre du corps enseignant de la dernière école dans laquelle nous allons intervenir à Oudomxay : Ban Homxay. Tandis que la moitié du groupe était invitée à donner des cours de français dans un lycée voisin, l'autre partie fut accueillie dans ce collège pour célébrer le ''Arbour Day''.

Pendant cette journée, les différentes institutions du pays enjoignent les citoyens à planter arbres et plantes pour sensibiliser la population à l'importance d'assurer un écosystème sain.

Quand nos arbres furent plantés, c'est sur le terrain de pétanque que le directeur de l'école nous a donné rendez-vous. Autour d'un traditionnel verre de laolao (une eau de vie locale à l'alcool de riz), nous avons disputé une partie endiablée face aux enseignants, doux symbole d'une lointaine relation franco-laotienne.

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EPISODE 6: Points culturels

 

En effet, pendant une cinquantaine d'année le Laos a été sous protectorat français et faisait partie de l'empire colonial en Asie aussi appelé Indochine (regroupant le Laos, le Vietnam et le Cambodge). Si le pays est totalement indépendant depuis 1946, certaines traces de la culture française restent néanmoins visibles. Ainsi, comme mentionné plus haut, la pétanque est un sport national très prisé par les laotiens (le Laos remporte d'ailleurs depuis 2001 des médailles d'or en pétanque à tous les Jeux d'Asie du Sud-Est). L'influence française se retrouve aussi au niveau culinaire, on peut par exemple trouver facilement des baguettes de pain (pour notre plus grand plaisir au moment du petit déjeuner).

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Enfin, l'architecture témoigne également du passage français dans ce pays : certains monuments tels que le Patuxai de Vientiane ne sont pas sans rappeler certains édifices français (tel que l'arc de triomphe sur les champs Élysées). Parfois, les noms des bâtiments et commerces sont même inscrits en français et en lao. Bien que le Laos conserve encore dans son patrimoine des restes du passage français, il serait maladroit d'en faire une généralité. En effet la culture laotienne demeure authentique et ne peut être uniquement réduite à l'assimilation d'une culture étrangère.

Depuis notre arrivée au Laos, nous n'avons cessé de remarquer que la gestion des déchets est bien différente de celle en France. Alors qu'en Occident, depuis quelques années maintenant, nous nous interrogeons et portons davantage d'attention aux conséquences de nos actes sur l'environnement, ici, cette préoccupation semble encore lointaine. Les routes sont toutes bordées de nombreux déchets plastiques, les cours de récréation des écoles ressemblent par endroits à des déchetteries à ciel ouvert et pour les quelques poubelles que l'on trouve dans la rue, les ramassages sont rares. Chaque foyer doit donc s'occuper de ses propres déchets. Pour cela, ils les rassemblent plus ou moins une fois par semaine et les brûlent. Que ce soit du plastique, de l'aluminium, du verre ou du carton, rien n'y échappe

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De plus, la consommation de plastique au Laos est considérable. Les normes européennes mais aussi les enjeux écologiques obligeant, les entreprises ont réduit pour beaucoup l'utilisation de cette matière. Pourtant ici, chaque gâteau est emballé dans un petit sachet lui-même recueilli dans une  barquette et le tout encore une fois emballé dans un grand sachet. Nous sommes conscients qu'il y a encore quelques années cette conception ne dérangeait personne, mais la redécouvrir ici nous a fait tout drôle.

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