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Une aventure pas comme les autres à Deurali

Les jours se suivent mais ne ressemblent pas au centre de Deurali. Nous alternons entre école, activités ludiques avec les enfants et travaux d’aménagement du centre.

Chaque matin, un groupe de 6 accompagne des enfants de 6 à 10 ans à l’école des petits, et participe aux cours. Il y a d’habitude une maîtresse pour 3 classes, le soutien du groupe est donc apprécié. La plupart des élèves de l’école vit au centre de CPCS, mais il y a aussi plusieurs enfants du village qui viennent partager le petit déjeuner avant d’aller à l’école.
Nous enseignons majoritairement l’anglais et les mathématiques. Ce n’est pas toujours facile, car la langue népalaise utilise un alphabet différent du nôtre et des chiffres également différents. Il faut donc revenir aux basiques, et trouver des exercices amusants pour garder l’attention des enfants. Nous apprenons les parties du corps grâce à des chansons, quelques règles de grammaire anglaise, et les opérations mathématiques les plus simples. Ce n’est pas une tâche facile, car les enfants ne parlent anglais guère d’avantage que nous ne parlons népalais. Mais nous arrivons toujours à nous comprendre avec des gestes, des dessins ou des mots élémentaires. Les enfants sont en général très volontaires pour apprendre, ce qui est d’autant plus motivant pour nous. Le sentiment de voir qu’ils comprennent ce qu’on leur apprend nous procure toujours beaucoup de plaisir et de satisfaction...
Pour marquer la fin de la semaine, les cours du vendredi matin sont effectués sous forme de jeux. C’est aussi le moment pour faire du sport.

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Le samedi, aucun enfant ne va à l’école. Mais tous les enfants du village viennent au centre pour faire des activités. Samedi dernier, nous avons organisé un jeu de capture d’étendard : 4 équipes s’affrontaient. Chacune devait cacher son étendard dans les environs du centre, dans la nature. L’objectif était de trouver et de récupérer l’étendard des équipes adverses sans se faire capturer. Un engouement fort s’est dégagé et l’après-midi s’est déroulé dans un bon esprit sportif de rivalité. Le jeu est universel... C’est finalement l’équipe jaune qui l’a emporté !

L'association est en partenariat avec de nombreuses écoles de la région et y a mis en place des infirmeries. C'est donc en petit groupe que mercredi, nous nous sommes rendus dans trois d'entre-elles afin d'y voir les installations. Nous avons rencontré le proviseur de l'une d'elle et nous avons longuement discuté du système éducatif népalais et de l'organisation des cours. Comme en France, il y a des écoles publiques et privées. Cependant, pour une école dite publique et gratuite comme celle-ci, il faut tout de même payer une petite somme d'argent tous les mois par enfant, et ce, en plus de l'uniforme obligatoire. Les frais de scolarité s'élèvent à environ 200 roupies par écolier par mois (soit un peu moins de 2€) tandis que l'uniforme coûte 1500 roupies (soit environ 10€). Ces sommes peuvent nous paraître dérisoire mais pour beaucoup de familles népalaises, envoyer un enfant à l'école peut représenter un investissement tout à fait considérable étant donné que le salaire mensuel s'élève en moyenne à 61€. Nous avons également discuté de l'importance des infirmeries mises en place par CPCS notamment pour les jeunes filles. En effet, elles sont nombreuses à manquer l'école en période de règles à cause du tabou que présente ce sujet, mais aussi par manque de protections hygiéniques. Elles peuvent désormais en parler librement avec les infirmières de l'école mais aussi être fournies en protections par l'établissement si besoin.

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Concernant les travaux au centre, nous avons poursuivi l'avancement des tranchées et la pose de ciment. C'est principalement cette tâche qui nous a occupés toute la semaine mais nous en voyons le bout petit à petit !
Nous avons également construit un petit pont, fait avec des planches en bois, qui relie le centre au terrain de foot des enfants. Jusqu'à présent, ils sautaient par-dessus un cours d'eau pour s'y rendre, une sacrée acrobatie pour les plus
jeunes.

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