Fin des missions à Godawari
Pour cette deuxième et dernière semaine à Godawari, le dernier membre de notre vague nous a rejoint ; nous sommes enfin au complet! Nous avons pu constater l'aboutissement du processus mis en place par CPCS pour réintégrer les enfants dans leur famille ou alors les préparer pour leur vie future. Par exemple, nous avons accompagné Guiness, un jeune garçon de 13 ans pendant une semaine. CPCS a retrouvé sa famille et a donc organisé plusieurs rencontres entre lui et sa famille afin qu'ils puissent être réunis. A chaque fois que CPCS retrouve une famille, ils s'assurent tout d'abord des conditions de vie et des circonstances qui ont mené l'enfant à la rue. Ils organisent les rencontres et l'enfant repart ensuite chez lui. CPCS reste en contact et prend des nouvelles auprès de l'enfant, la famille, des voisins et l'école. Dans les situations plus délicates telles que l'impossibilité de replacer les enfants dans la famille ou de la retrouver, CPCS offre des alternatives. Si l'enfant est très bon à l'école, CPCS finance ses études, et ceux qui souhaitent se spécialiser dans un métier peut recevoir des formations. Un jeune de 15 ans a par exemple demandé une formation de cuisinier et un autre une formation de garagiste.
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Nous avons également rencontré un "Youth", un jeune de 18 ans arrivé à CPCS à l'âge de 11 ans. Blessé d'un coup de couteau dans le dos, CPCS l'a accompagné dans sa formation de peintre. Il est vraiment talentueux, nous lui avons tous acheté une peinture.
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Nous nous sommes également entretenus avec Gunja. Gunja travaille aujourd’hui pour CPCS, et habite juste en dessous de la où nous résidions pendant les 2 semaines. Nous avons donc pu lui poser quelques questions sur son histoire au sein de CPCS autour d’un repas partagé tous ensemble pour notre dernière soirée. Il nous a donc expliqué avoir été recueilli par CPCS étant petit, il avait alors perdu sa famille.
L’ONG lui a donc permis de grandir, d’obtenir une éducation jusqu’à l’âge adulte. Puis il a quitté l’association pour sa nouvelle vie, mais en 2015 lors du séisme il s’est blessé au dos, l’empêchant aujourd’hui de marcher. C’est alors que CPCS lui a proposé un poste : il s’occupe notamment de la page Facebook de l’ONG où il publie régulièrement les avis de recherche des familles des enfants retrouvés. Cette situation lui permet donc d’être loger par l’association, d’avoir une petite source de revenu tout en ayant la possibilité de continuer ses études.
Aujourd’hui, il semble épanoui et heureux, il nous a même confié avoir retrouvé sa sœur il y a 3 ans grâce à sun appel à la radio pendant lequel il a pu raconter son histoire. Et il a également un rêve : celui de construire des logements de pleins pieds pour faciliter le logement pour les personnes en fauteuil roulant car le Népal est difficile d'accès pour les personnes handicapées.
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Place aux activités ! Nous avons passé une très bonne semaine en commençant par faire découvrir aux enfants une de nos spécialités françaises: les crêpes ! Tous les enfants se sont pris au jeu ! Ils apprécient beaucoup cuisiner. Après avoir fait la pâte à crêpe, on passe à la poêle. Moment de partage et de rigolade, les enfants se sont régalés et nous aussi avec nos crêpes choco et confiture (faites maison !)
Dans une ambiance plus joueuse, nous avons organisé un BINGO ! A la clé, des barres de chocolat. Il y a eu un réel engouement et ils ont pu réviser les nombres de 1 à 99 ! Pour notre dernier jour, nous avons organisé des olympiades ; l'équipe bleu et l'équipe jaune se sont affrontées. Nous avons fait une course en sac, un parcours du combattant et un foot. Pour finir, nous avons offert 2 cordes à sauter et un ballon de foot.
Nous avons passé deux belles semaines en compagnie de tous les enfants de Godawari ! Il est temps de se dire au revoir et de reprendre notre tendre bus pendant 7h pour retourner au centre de Dolakha !
Mais pas de panique, nous retournerons le dernier jour à godawari pour une dernière journée avec toutes les vagues réunies.
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